Crédit immobilier en Espagne pour un Français ce qu’il faut savoir

Le secteur immobilier a le vent en poupe ces dernières années. En effet, investir dans le domaine est le meilleur moyen de rentabiliser son argent, quel que soit le pays choisi. En Espagne spécialement, de nombreuses banques permettent aux Français d’obtenir des prêts immobiliers pour réaliser leur projet. Voici ce qu’il faut savoir pour être éligible.

Investir dans l’immobilier en Espagne : les prérequis

espagne
La recherche du financement est la phase la plus longue, mais aussi compliquée dans le processus d’un achat immobilier. Mais avant d’y arriver, il faut au préalable trouver le bien immobilier locatif ou résidentiel, qui correspond à votre projet d’investissement. Ainsi, la première chose dont il faut s’assurer est de pouvoir bien s’exprimer en Espagnol. Dans le cas contraire, il faudra louer les services d’un commercial, de préférence natif de la localité. Cela simplifiera au maximum toutes les autres démarches qui auront lieu.

Trouver une agence immobilière

Une fois les valises posées en Espagne et l’interprète trouvé, il faut penser à chercher une agence immobilière. En effet, compte tenu de son expérience dans le domaine, cette dernière connait mieux le secteur immobilier du pays. Elle est également habilitée à vous dire les réglementations fixées par le gouvernement sur ces types de transactions.

La société est également chargée de vous proposer différents biens répondant à vos critères tels que le prix, la localisation, la superficie et autres. Lorsque toutes les formalités sont remplies, son rôle est aussi de s’assurer du bon déroulement de la vente en s’assurant que les documents nécessaires ont été signés.

Louer les services d’un notaire

Il s’agit d’engager un expert qui servira au mieux vos intérêts. En effet, l’investissement dans l’immobilier nécessite certaines connaissances, dont celles relatives à la juridiction. L’avocat est donc l’intermédiaire qu’il vous faut pour acheter un appartement ou une maison en Espagne.

Son rôle consistera à vérifier les termes des différents contrats que vous aurez à signer ainsi que de la disponibilité légale du bien désiré. Il aura ainsi entre autres à consulter le registre de la propriété pour s’assurer de l’état du bien concerné. Quant à sa rémunération généralement fixe ou au forfait, elle est de 1 % du montant de la transaction.

Les règles d’un achat immobilier en Espagne

Maintenant que l’ordre des choses a été respecté, il faut penser aux modalités de paiement et à la manière dont il faut réunir les sous.

Les différents points à prendre en compte

Avant toute chose, il faut savoir que les taux d’intérêt des crédits immobiliers varient d’un pays à un autre. Ainsi, si en France et en Allemagne, ils sont de 1,9 %, en Espagne, ils atteignent les 2 %. De même, les rendements d’un investissement locatif sont changeants.

Eléments décisifs de l’achat, ses chiffres sont en moyenne de 4,3 % dans ce pays contre 5,7 % dans les deux plus grandes villes, Madrid et Barcelone. En effet, l’immobilier est rentable dans les zones madrilènes comme Villaverde, Puente de Vallecas et Vicálvaro, avec 8,7 %, 7,2 %, et 7 % respectivement. A Barcelone, la région de Nou Barris bat le record avec 7,2 %, suivi de Sant Andreu 6,2 % et Ciutat Vella 5,9 %.

Les différentes étapes pour l’acquisition proprement dite

Lorsque le vendeur et l’acheteur sont d’accord sur le prix, ils signent tous deux un acte de réservation qui engage leur responsabilité. La partie de l’acheteur doit alors verser un acompte de 10 % à hauteur de 1000 € ou un peu plus. Elle pourra ensuite faire une offre jusqu’à 1 % du prix d’achat. Si celle-ci n’est pas acceptée, le montant de la réserve doit être restitué.

En cas d’accord, un contrat d’arrhes est signé et un versement représentant 10 % du prix de vente est effectué. A cette étape, toute annulation de l’achat fait perdre toute la somme investie jusque-là. Si la rétraction est due au vendeur, ce dernier devra rendre 2 fois la somme qui lui a été remise. Deux mois après, la transaction pourra être finalisée devant le notaire puis matérialisée par un chèque venant d’une banque espagnole.

Lorsque l’achat est effectué sur plan, les modalités de règlement et le déroulement sont bien différents. En effet, après la signature de l’acte de vente final, il est réclamé au promoteur une avance de 30 % du prix final. Le reste est alors à verser lorsque la remise des clés sera effective.

Trouver un partenaire financier pour le projet

A moins de financer soi-même entièrement le projet immobilier, il faudra faire appel à une tierce personne. Généralement, le choix se porte sur les banques. Le financement obtenu auprès de ses établissements permet alors de finaliser l’achat ou la construction du bien immobilier. Il existe en Espagne des banques spécifiques qui offrent la possibilité aux Français d’emprunter pour acheter directement dans le pays. Avec comme règle uniforme un taux d’endettement inférieur ou égal à 30 %.

Quelle banque choisir pour acheter en Espagne ?

La CIC Iberbanco est l’une des banques qui accompagnent les citoyens français, espagnol et même portugais dans la concrétisation de leur projet immobilier dans la péninsule ibérique. Filiale du Crédit Mutuel, elle se révèle être une partenaire financière solide qui connait très bien le marché. Avec de nombreuses agences implantées en Espagne, elle est spécialisée dans l’acquisition de biens et offre de solides garanties immobilières.

Les banques Banesto, la Caixa et la Solbank sont également de bonnes adresses quand on veut investir en Espagne. En effet, sur le fonctionnement d’hypothèques et de taux variables, ces dernières peuvent couvrir jusqu’à 70 % du cout du projet. Les intérêts sur les emprunts seront alors faibles à condition d’avoir un apport personnel d’au moins 30 % et de pouvoir régler les frais de notaire et d’enregistrement.

Les documents à fournir pour faire un prêt en Espagne

Un crédit pour un français en Espagne est réglementée il faut fournir un certain nombre de documents. Il s’agit notamment :
⎫ De la pièce d’identité en cours de validité ;
⎫ De la preuve du domicile en France de moins de 3 mois ;
⎫ Du certificat de non-résidence délivré au commissariat et renouvelable tous les deux ans. Il doit être présenté 2 semaines après l’ouverture du compte ;
⎫ De la preuve d’activité pro mentionnant l’activité et les revenus ;
⎫ Des extraits des comptes bancaires ;
⎫ Du numéro d’identification fiscale pour les étrangers ;
⎫ Du contrat d’achat.
Il faudra en outre justifier qu’aucun impayé d’impôt sur les biens immobiliers n’a été laissé par le précédent propriétaire. A cela, il faut ajouter la preuve qu’on n’est pas inscrit sur les fichiers d’incident de crédit et si possible une recommandation de sa banque en France.